Pascal Jacquet, agriculteur et entrepreneur

Trelleborg French Heroes
Le Marais poitevin et ses argiles lourdes demandent un certain doigté agronomique en travail du sol. Ces terres doivent être impérativement travaillées en période sèche, au prix d’une puissance de traction élevée.

Pascal Jacquet, producteur et collecteur de grains, nous fait part de ses trente années d’expérience en la matière. Le travail du sol est une activité cruciale, qui se télescope avec les récoltes d’été dans le Sud- Vendée. « Après la moisson, il faut déchaumer pour fragmenter nos argiles et les exposer au soleil, afin qu’elles se délitent plus facilement. Selon les cultures à implanter, détaille Pascal Jacquet, nous labourons ensuite à 27/29 cm ou décompactons à 35/40 cm ». En bref, ici tout se prépare en été-automne, y compris les terres à maïs. Les coupes de sol prouvent qu’en effectuant ce travail, les racines d’un blé n’ont pas de problèmes pour descendre à plus de 1,20 m en année normale ! « Hélas, nous venons de passer trois années compliquées » soupire l’entrepreneur vendéen.

Sur la parcelle « La Rivière », nous retrouvons un impressionnant ensemble de déchaumage. Il est composé d’un tracteur New Holland T9 560 à la sonorité sourde, tractant un déchaumeur Grégoire- Besson Crossland de 7,10 m à 30 dents. Sur la console de bord, la vitesse de croisière oscille entre 12 et 13 km/h. Un simple calcul donne le rendement réel : 6 hectares à l’heure et donc 60 hectares déchaumés par jour. « Un seul chauffeur doit pouvoir obtenir ce résultat économique, explique Pascal Jacquet, en bon organisateur. C’est pourquoi nous utilisons aujourd’hui un tracteur de puissance supérieure à 500 chevaux.» Pourquoi un tracteur à roues ? L’entrepreneur vendéen s’attendait à cette question… : « Nous avons aussi un tracteur à chenilles ; disons que la souplesse en bout de champ et l’encombrement somme toute classique sur route, d’un tracteur articulé comme ce New Holland T9 560, sont des atouts qui nous permettent de nous déplacer sur une autre ferme en plaine-bocage dont les terres demandent moins de puissance de traction que le Marais. De plus, nous n’avons pas l’intention de le jumeler.» Parlons justement pneumatiques : ce tracteur de 560 chevaux a bien été livré équipé de pneumatiques IF de 46 pouces, mais d’une autre marque. « Nous l’avons attelé à une charrue 10 corps hors-raie et franchement il manquait d’adhérence. L’empreinte n’était pas aussi avantageuse que celle d’un pneu TM1000 HP Trelleborg.»

Philippe Dubois, Responsable Régional des Ventes Centre-Ouest de Trelleborg, a été consulté en appui du revendeur du secteur. « Un lestage de 1 300 kg par roue a été décidé, ainsi que l’achat d’un relevage avant permettant l’installation d’une masse de 1 500 kg », détaille Philippe Dubois. La consigne de gonflage s’établit, elle, à 900 grammes. Le verdict de la console de bord confirme la qualité des calculs : « Le patinage ne dépasse pas 5%, alors que la vitesse de croisière aujourd’hui est de 12 à 13 km/h avec l’outil de 7,10 m planté à 12-15 cm de profondeur », constate Pascal Jacquet. Il est donc possible de passer 560 chevaux au sol, grâce aux pneus TM1000 HP Trelleborg. La marque n’est pas nouvelle dans le parc matériel de l’entreprise vendéenne. L’an passé, un transbordeur Pérard X-Flow de 34 m3 à double essieu est venu renforcer la logistique à la moisson ; il est équipé de pneumatiques IF 800/70R38 TM3000 Trelleborg. Le pulvérisateur automoteur de l’exploitation, un Berthoud Raptor de 5 200 litres de cuve, recevra prochainement 4 pneus VF 710/60R42 TM1060. Enfin, au printemps 2016, un tracteur Fendt 724 Vario Profiplus doté de pneumatiques VF 710/60R42 173D TM1060 et VF 600/60R30 158D TM1060 Trelleborg a été mis en service. Afin d’intervenir en apport d’azote sur les parcelles, Pascal Jacquet a investi dans un équipement de télégonflage sur ce tracteur. « Nous comptons ainsi bénéficier d’autant de portance qu’avec des pneumatiques concurrents en 1 050 mm de large, explique-t-il, et en gardant toute sa polyvalence à ce Fendt, en vue des semis de maïs et d’autres travaux, tout en restant dans un gabarit routier raisonnable.»

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